Voyage vers l’inconnu
A ma soeur, Manon, partie trop tôt….
Dans ma tête brillait un soleil
Toi tu tenais péniblement un gros nuage gris par dessus tes épaules
Entrelacé d’éclaircies timides et éphémères
Temps instable et imprévisible
Mais ce soir là, une tempête t’a emportée
Ta tempête intérieure
Plus forte que toi, plus forte que la vie
Dans ma tête brillait un soleil
Je me suis refait le film
Une fois, deux fois, peut-être aujourd’hui des milliers de fois
T’imaginant prise d’assot par les flots
Tes messages d’alertes restés perdus en mer
Egarée dans ce grand fracas
Piégée par l’oeil du Cyclone
Typhon s’est déchainé
Dans ma tête brillait un soleil
Avec toi un bout de moi est parti
Noyé dans l’immensité du néant
Ce vide qui existe depuis que tu n’es plus là
Alors partir à ta rechreche
T’en vouloir d’avoir pris la mer ce soir là
Respecter ta détresse
Dans ma tête brillait un soleil
Eclipsé par des trombes d’eau
Des larmes de tristesse
De souvenirs en pagaille
Le goût amer de ton abscence
Imprégnée dans mon âme
Pour tout ce qu’on ne fera plus ensemble
Dans ma tête brillait un soleil
Le temps d’un instant ta souffrance est devenue mienne
Et ce visage qui te ressemble
Ce rire et cette voix parfois si durs à entendre
Similitudes qui me hantent
Seul ton odeur m’a échappée
Tout le reste jamais je ne l’oublierai
Dans ma tête brillait un soleil
Vive à travers moi ta mémoire
Toi ma soeur
A jamais gravée dans ma tête et dans mon coeur
Espérant que ton voyage iniatique vers la grande inconnue
T’apporte ce dont tu avais besoin
La paix ultime avec toi-même
Je t’aime !
Elections 2017 – Macron ou le choix de l’abstention… Procès d’intention !
Coup de gueule… à prendre ou à laisser…
Chasse aux sorcières ?
J’aimerai juste dire que jusqu’à présent l’abstention n’est pas un « délit »… Jusqu’à présent la loi l’autorise et la « reconnait » si non même plus que le vote blanc… Quant à voter pour Macron pour faire le « front républicain »….
Attendez on refait le fil de l’histoire… 1988….Porcherie, plus jamais de 20%, plus jamais… nous serons toujours contre …. 2002… Chirac a plus de 80%…. euh on est en quelle année ? 2017….
Depuis tout ce temps nos petits copains UMP-LR et PS on fait quoi CONCRÈTEMENT pour empêcher que cela ne se reproduise une fois de plus !!!!!!????? Si on en est là c’est pas à cause des abstentionnistes…. On connait l’électorat Le Pen, on sait que pour la majorité ce ne sont pas tous des pro Gud ….combien de gens votent Le Pen en croyant simplement qu’ils vont mettre un coup de pied dans la fourmilière????? La première chose qu’attendent ces gens c’est de se dire que demain ils peuvent croire en l’avenir et en celui de leurs enfants… Le rejet des immigrés quand on y regarde bien (sociologiquement) c’est le discours « lls prennent notre travail », donc le souci finalement c’est ça, c’est la merde de se retrouver au chômage sans tunes, le reste c’est l’appât des esprits avec lesquels justement on a pas fait l’effort ni pris le temps d’expliquer que la misère c’est pas la faute des autres et encore moins celle des immigrés (allons jeter un coup d’œil au programme d’histoire de l’Education Nationale et regardons aussi les consignes données aux professeurs dans les méthodologies d’approches…) !!!!
Alors, oui, concrètement qu’a t-il été fait pour redonner espoir aux gens des zones défavorisées avec des taux de chômage qui explosent, des zones rurales qui se vident de tout service public et qui laissent les citoyens se démerder avec les moyens du bord, qui laissent justement la rancune et la rancœur montée en puissance et atteindre un point de non retour ?????
Qu’a t-il été fait pour arrêter de stigmatiser et montrer du doigt cette partie de la population que l’on va jusqu’à nommer « les assistés » ?
Qu’a-t-il été fait pour apaiser les esprits, pour cesser de creuser le fossé entre « la France du bas et la France du haut » (putain de formule, merci Raffarin), pour arrêter de mettre dos à dos une France qui travaillerait et qui se lèverait tôt à une autre qui soi-disant glanderait dans l’opulence d’un RSA juteux et d’une allocation CAF grassouillette ????
Concrètement quel est le message que ces deux partis, dominants depuis tant de décennies, ont fait passer pour empêcher cela???? Pas grand chose, si ce n’est rien…
Combien de fois en ont-ils profité de « la montée du Front National » (qui n’est jamais descendus finalement) pour faire valoir leur légitimité ??? Là j’avoue que l’UMP a été très loin dans la tactique, on se souviendra des karcher de Sarkozy…. Mais Hollande, lui, il avait dit des choses, tellement de personnes y avaient vu une lueur d’espoir, pour quoi ? Tout n’est pas à jeter dans son quinquennat, mais lorsqu’il s’agit de s’adresser aux masses, de leur dire « vous inquiétez pas, on pense à vous », désolée mais c’est du grand sabotage !
Ne parlons pas de la gestion honteuse des flux de migrants (avec l’immonde exemple des camps de Calais ou les interventions de Valls sur les Rroms) et de l’image renvoyée à cette partie de l’électorat Le Pen …. Regardons tous les scandales éhontés liés aux paradis fiscaux, aux copinages avec des états reniant même les Droits de l’Homme….
Alors oui ça fait plus de 20 ans que l’histoire se répète et que des MILLIERS d’actions auraient pu être faites de sorte qu’aujourd’hui le FN soit un « petit » parti qui ne fasse que 3 ou 4%, peut-être même moins, regroupant essentiellement son noyau dur ! Des MILLIERS d’actions auraient pu être mises en place pour temporiser les tensions sociales de ce pays !
Alors oui ce futur résultat ne reposera pas que sur le dos des citoyens, abstentionnistes ou souhaitant voter blanc, mais bien sur l’ensemble des classes politiques qui ont été au pouvoir pendant 20 ans sans tenter d’endiguer sérieusement le mal FN.
Rendons à César ce qui appartient à César, et que ces gens assument un peu leurs responsabilités d’élus de la République !!!!!!
Que Macron, s’il souhaite sincèrement ce « rassemblement », décide de modifier son programme en adéquation avec la répartition des autres voix qui ont été données…. Qu’il fasse acte de n’avoir été élu au premier tour qu’avec 8 millions de voix sur 47 et qu’il adapte sa position en fonction… C’est la moindre des choses qu’il puisse faire pour vraiment « RASSEMBLER », et communiquer sous le slogan « ENSEMBLES », les citoyens !!!!!!! Je ne comprends même pas que ce ne soit pas une des premières positions qu’il ait mis en lumière quand il est passé au JT de TF1…..
Et là peut-être que le choix de l’abstention ne se fera plus ressentir !
Présidentiable
Ça parle sécurité, immigration
Ça vend du rêve au sans pognon
Allez bosser brave bande de cons
Votez la haine et la régression
Austérité rigueur, croissance
Vous êtes les allumettes, nous sommes l’essence
Donnons naissance à ce grand brasier
Faisons brûler la France
Et ses principes de Liberté, égalité, fraternité…
Droite extrême ou sans complexes,
Gauche caviar qui laisse perplexe,
Il te reste l’urne citoyen
Pour être maître de ton destin
Mais qu’importe ton choix
Comme si nous allions laisser ta voix
Te mener tranquillement sur le bon chemin
Tu as mal lu le contrat
Tu sais les petites lignes qu’on ne voit pas
Tu aurais pu t’y attarder
Prendre ton temps pour cogiter
Car un plus un plus un
Deviendront les millions qui feront la légitimité
De ce qui pourrait changer ton quotidien
Le tien, celui de tes enfants, de tes amis, de tes parents…
Pourtant c’est ce que tu veux non ? du changement ?
Oula ça te fait peur, ça va trop loin ?
Pardon, tu as raison, rallumes ta télévision,
Laisse gérer les pros de la communication,
N’aie pas peur, tu sais tout ce qu’on veut c’est ton bien
Tu en doutes encore ? Pourtant on te le rabâche sans relâche,
On t’a bien fais comprendre depuis toutes ces années que sans nous tu n’es rien
Même si derrière le masque nous ne sommes que des lâches
Egoïstes, mégalos, faut dire qu’on a la carotte, le magot
Mais tu ne fais pas le poids sans mauvais jeux de mots
Face au pactole qui nous attend, qu’on t’arrache
Alors on te le dis encore une fois fort et haut
Si tu votes pour nous ta vie changera
Nous sommes les bests, les meilleurs, le top, la nouveauté
Comment ça nos gueules traînent leurs guêtres depuis trop d’années
Quoi tu oses dire que nous ne faisons que du blablabla ?
Enfin ton avis tu sais…, si tu savais…
Tout ce qui nous importe c’est le résultat,
C’est d’être élu démocratiquement nouveau roi,
Euh pardon, président de tous les Français…
Des mots…
Il y a les mots qu’on dit et ceux qu’on écrit …
Ceux qu’on chuchote et ceux qu’on crie !
Il y a des mots pour le dire et des mots pour le vivre
Ceux qui rendent ivre et ceux qui délivrent
Il y a des mots qui restent et d’autres qu’on oublie…
Ceux qu’on aimerait entendre et ceux qui se faufilent sans bruit
Il y a des mots et des silences aussi !
Deux poids, quatre mesures !
Ah la France…
Sa gastronomie, ses vin, ses fromages,…
Ses philosophes, sa littérature, son « exception culturelle »,…
Ses paysages riches et variés, ses petites cités de caractère, Paris, sa capitale…
Ses symboles nationaux, la Marseillaise, le coq, la Marianne,…
Ce pays « unifié » au fil des siècles, avec l’entière « approbation » de ses régions, de ses peuplades…
Ce pays où le sang n’a jamais coulé pour des histoires de pouvoir, de religion, de religions et de pouvoirs… (Savez-vous d’ailleurs pourquoi la France il y a plus de 1000 ans est devenue un royaume dit « chrétien »? Comment-il est passé du monde des barbares, ces païens, ou monde des « élus »? Non, Oui? Vous savez ce qu’il vous reste à faire…)
Ce pays qui a su coloniser d’autres terres dans la joie et la bonne humeur… Dans le respect de l’autre, la tolérance et l’ouverture d’esprit?
Qui n’a jamais, au grand jamais, retourné sa veste au profit de dictateurs qui lui ont à certaines périodes de l’Histoire (pas si lointaines d’ailleurs) tendus si gentillement leurs petites mimines affectueuses…
Ce brave pays de 66 millions d’individus pleinement heureux de leur sort, avec pour ultime fierté d’être le berceau de la création et de la rédaction des » Droits de l’Homme et du citoyen »…
Vous m’en direz tant sur les « grandeurs » de la France ! Ses livres d’Histoire en sont remplies, ils dégueulent d’actes de bravoure, d’héroïsme, de personnages haut en couleur ! Certes, le devoir de mémoire est un des piliers dans la création d’une « nation », mais il ne doit pas non plus devenir un terrain fertile à des actes de patriotisme conservateur, et de ce fait fermé à toutes évolutions historico-sociologico-ethnologique. L’Histoire ne devrait jamais devenir partisane (mais vu que ce sont les Hommes qui la font et la racontent…), et hélas on oublie souvent (bizarrement) de la considérer et de la transmettre dans son ensemble.
Une paire d’année plus tard, soit dit en passant en 2014 pour être plus exacte, je ne citerai pas un Homme dit de lettre, mais un « saltimbanque » prénommé Erwan: « la France se branle sur son passé, et devrait réviser ses cahiers… ».
Vous avez sûrement entendu parlé de l’affaire Dieudonné ? Si ce n’est pas le cas, je vous invite à aller lire quelques articles.
Cette « affaire » prend des proportions tout à fait intéressantes.
Si, si ! L’étau se ressert, et nous n’avons déjà plus que le choix d’être catégoriquement pour, ou catégoriquement contre.
D’un point de vue personnel, j’avoue que la situation semble très complexe, et avant de prendre un parti pris, il est toujours bon d’observer.
D’un côté, un mec, humoriste, qui plus est « provocateur ». Son parcours est plutôt « décalé ». On se pose des questions? Mais pourquoi a t-il fait ça ? Pourquoi fait-il ça? Pourquoi dit-il ça? Quel est son but?
Pour ma part, certaines de ses provocs m’ont fait rire, et d’autres pas du tout, parce que franchement pas drôles! Trop de provoc… tue la provoc et se transforme parfois en une certaine forme d’agressivité et de double jeu malsain!
D’un autre côté la loi, le droit, la société, la démocratie, l’opinion publique, la liberté d’expression et leur florilège de questionnements métaphysiques instables? Quelles sont les limites? Jusqu’à quel point sommes-nous libres de nous exprimer? Avec ou sans morale? Dans quel cadre? Que va t-il se passer si on laisse faire, ou pas ?
Dans cette histoire, ce qui laisse perplexe, c’est l’acharnement contre un homme qui a tenu des propos « publiques » inacceptables à l’encontre d’un peuple, et de l’autre côté le passe droit de certains représentants de l’Etat, pour le moins assez ambivalents eux-mêmes dans certaines de leur déclarations !
N’est-ce pas ce ministre, M. Valls qui tenait il y a à peine quelques mois des propos extrêmement sympathiques à l’égard des population Rroms?
Ou ces maires, qui ont eux-mêmes déclarés des horreurs sans aucune conséquences? Ou ce Brice Hortefeux, ce Jean-Marie Le Pen, ce Claude Guéant, ce Jacques Chirac, ce Nicolas Sarkozy et autres compères, soit disant grandes figures du monde politique, qui se sont permis avec plus ou moins d’arrogance et de cynisme des propose fleurtant avec des incitations à la haine, à la discrimination sans réelles incidences dans leur parcours? Tous relaxés (ou presque) contre les plaintes dont ils ont fait l’objet !
Deux poids, quatre mesures… La Loi est la Loi, mais n’est pas protégé qui veut !
Et là, sans vouloir avoir de parti pris, d’un point de vue tout à fait pragmatique, pourquoi veut-on et peut-on interdire les spectacles de l’un, quand les autres, et dans ce cas, des élus de la République, possèdent le luxe de poursuivre leurs carrières, elles aussi publiques, au frais des citoyens après avoir au final participé activement en tout état de cause à attiser des tensions communautaires, sociales?
Oui, la France se branle bel et bien sur passé, « cette France » (comme aime dire les médias actuels, abusant et abusant encore des démonstratifs) s’accroche à une morale devenue anachronique !
La tolérance n’est pas forcément une histoire de bon coeur, c’est avant tout une ouverture d’esprit ! Il est fini le temps des « nations » renfermées sur elles-même ! Finit le temps ou pour parcourir les terres et les mers il fallait des jours de voyage ! Finit les temps ou Dieu était seul maître à bord !
Revisitons notre Histoire (mais surtout pas avec Laurant Deutsh), l’Histoire avec un grand H (pas juste les 100 dernières années racontées dans l’Histoire pour les Nuls, pas juste de celle de notre pays, avec un seul point de vue), avec ses instants de gloire mais aussi ses événements moins reluisants (ceux dont on est pas fière et qu’on espère qu’ils ne reproduisent jamais) pour prendre du recul et arrêter de stagner !
Dans un Etat de Droit, les sanctions que l’on impose devraient (doivent?) être valables de la même manière pour tout le monde.
Pour résumé, si Dieudonné avait été un banal homme politique, aurait-il eu a loisir le droit quasi inconditionnel de dire des conneries dans les journaux, dans les radios et à la télé, cumulant quelques amendes ou suspensions et après?
Mais notons que dans ce monde gouverné par l’argent (motivation souvent première de toutes ambitions) Dieudonné n’est pas si lésé, au moins financièrement, car chaque procès qu’il gagne lui rapporte un bon paquet de bifetons !
Quelque chose ne tourne pas rond dans cette société qui se veut si parfaite! Si respectueuse et garante de maintenir l’ordre public !
Ne nous jetons pas dans la gueule du Loup !
Ils sont nombreux et affamés !
Ils n’attendent qu’une chose, emmener les moutons dans un chemin isolé pour mieux les dévorer ! Et… Tous les loups se valent !
Tant que les moutons suivront les chemins qu’ils leur imposent, les loups continueront inlassablement !
Ode à l’écriture – Autumn
Une cicatrice de plus
Mon stylo glisse sur le papier
Taille le vide qui l’entoure
Le remplit de contour
La plume scarifie au fur et à mesure
Tatouage indélébile
Un sillon gravé de blessures
Comme une terre fertile
Avec plaisir je la torture
Laboure cette feuille
A coup d’encre noire
Ses écorchures prennent vie
L’encre selle le tout au rien
Sur l’immense étendue blanche
Moment suspendu
La matière se met en forme
J’entends ses murmures
Délivrance de la création
Le griffonnage prend un sens
Divagation intemporelle
La page devient support
Éclore la graine de l’inspiration
Survivante d’un moment d’imagination
What is going on ?
What is going on?
Voilà déjà quelques temps que je n’avais pas écris un article portant sur l’« actualité ».
Face à l’ampleur de l’obscur et nauséabond ramassis d’idées préconçues établies ces derniers mois, ça ne va pas être facile de garder une ligne directrice, je m’en excuse d’avance. Tout ce que je sais, c’est que parfois il est bon de s’exprimer !
Je ne changerais sûrement pas le monde, mais je ne serais pas restée silencieuse !
Je ne sais pas vous, mais de mon côté je vois, j’entends les infos qui défilent ces derniers temps, et au risque de passer pour une bobo bisounours utopiste, je constate quand même que le vacarme des médias entraîne un silence étouffant et étrange de l’opinion public. Mise à part des sondages partisans à faire froid dans le dos… et qui se veulent réfléter on ne sait quelle partie de la population, la mobilisation citoyenne a connu de bien meilleurs élans de revendications collectives pour des causes essentielles.
Enfin quand même, …le bons sens universel commun n’est-il pas de souhaiter vivre dans un monde de tolérance, de partage et d’entre-aide, sans se faire harponner de l’étiquette « tu es un hippie gaucho »?
Mère Thérésa, Gandhi, Abbé Pierre, Martin Luther King, John Lennon, merde revenez, ils vont tout massacrer…
Vos places sont restées vides, personne n’a repris le flambeau… Qui aujourd’hui a encore la force et le courage de faire passer un message de paix sur la planète ? Barack Obama et son prix Nobel ? Nicolas Hulot, Yann Arthus Bertrand ? Les derniers qui ont essayé de nous mettre en garde contre la dictature sans cœur et sans reproche qui règne actuellement et impose à toutes les cultures sa vision sur LA manière de vivre que nous devrions accepter sans réfléchir, sont Evo Morales, président de la Bolivie, soupçonné à l’occasion d’un voyage en Europe de cacher un grand « terroriste de l’espionnage » et évidemment grand ennemi des US, le chef Rahonni qui malgré le fait d’avoir été plusieurs fois invité sur le plateau de TF1 n’a pas créé le consensus, et un homme que je connais moins mais qui je sais s’investit pas mal, Pierre Rabhi.
En sus, voici un bref retour en arrière dans notre trouble passé proche…
Manifs et propos venus d’un autre âge de la part des Civitas et des Anti-mariage pour tous ; les expulsions de Rroms et interventions fumeuses et condamnables de certains élus, comme le maire UMP de Croix, Régis Cauche, ou bien encore ce député UDI, Gilles Bourdouleix, dont je ne reproduirais pas les propos ; les amalgames et raccourcis dangereux sur l’immigration, les arabes, les musulmans et les terroristes ; une semaine de gavage médiatique pour une ville du sud tombée sous les mains du FN avec moins de 3000 voix sur environ 20 000 votants qui nous amène à nous demander si le rôle des médias n’a pas dépassé le simple stade de l’information qui se doit de rester neutre ; des grèves de la faim chez PSA sûrement pas assez intéressantes pour faire un sujet de plus de 2 minutes dans les JT ; des politiciens véreux qui se jettent comme des hyènes sur un bout de gras et à qui on laisse l’entière liberté de s’exprimer sur tout et n’importe quoi ! N’est-elle pas aberrante cette histoire de pain au chocolat de J.F Coppé? ou cette comparaison des otages du Niger de M. Le Pen ? Ils sont toujours prêts à attiser le pire, ils ne parlent jamais des choses positives… Toujours entrain de rabâcher qu’ils sont les seuls à pouvoir proposer des solutions qui n’en sont pas ! Tous responsables, mais pas coupables !
Je me rappelle de cette phrase de Rousseau dans son Contrat Social qui dit: « L’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt », et j’en arrive à me dire que le développement de l’industrie médiatique commence à nous mettre en pleine face les conséquences de ses effets lobotomisant. La manipulation des consciences poursuit son chemin, BFM nous suit même sur nos lieux de travail, dans les bars, les PMU…
Evidemment rien ne sera jamais parfait, mais comment peut-on en arriver à haïr ceux que l’on croit être différent? Comment peut-on dire que les étrangers « nous piquent » notre travail? Comment peut-on penser qu’il y aurait une caste d’« assistés » pompant le fric des Etats se la coulant douce dans leur salon? Comment peut-on être si effrayé à l’idée que de gros terroristes barbus débarquent de nulle part pour détruire tout sur leur passage? Comment peut-on ne pas voir que la richesse mondiale est détenue par 1% de la population qui se garde bien de préserver son « précieux » et que c’est peut-être par là qu’il faudrait commencer à creuser? Comment savoir tout cela et se taire?
Me basant sur la théorie de Rousseau, je me dis que les pouvoirs de la médiatisation au service de personnes peu scrupuleuses sont sans doute en grande partie responsable de ce climat puant actuel.
Si l’on y rajoute une grande part d’ignorance, de peur sans fondements mais insinuée, un manque de curiosité…
On sait déjà de quoi l’Homme est capable. Mais du pire, il est aussi capable du meilleur, et croire en l’Homme est peut-être naïf et/ou idiot, mais il ne faut pas perdre de vue qu’il y a de bonnes actions de faites, de justes valeurs évidentes. Et une des règles que même l’Homme ne pourra jamais déroger est celle de l’Equilibre.
L’Equilibre est fragile et on ne peut indéfiniment le rafistoler, un jour la limite sera franchie, un jour les humains ne supporteront plus de souffrir pour ceux qui sont les maîtres de leurs médiocres conditions de vie. Rappelons au passage, qu’il n’y a même pas un siècle, nous étions quelques 2 milliards d’habitants sur terre, et que la pauvreté est portée aujourd’hui par plus de la moitié des 7 milliards actuels. On se réjouira alors de savoir grâce au classement Forbes que les milliardaires atteignent les quelques 1426 individus. (lien vers quelques chiffres)
Rappelons également que le salaire du seuil de la pauvreté mondiale atteint a minima 1,25 dollars par jour (soit 456,25 dollars par an), et que celui de l’homme le mieux payé au monde, David Tepper, gérant d’un hedge funds (fonds d’investissement hyper spéculatifs), environ 4 milliards de dollars par an (en 2009). Quant à l’homme le plus riche du monde, Bill Gates, il possède une fortune estimée à 69,6 milliards de dollars (basée sur les variations de valeur des actions qu’il détient, autrement dit une richesse on ne peut plus artificielle et quasi fictive). Je vous invite en outre à aller jeter un œil à ce tableau presque irréel des 20 personnes les plus riches au monde, et constater ce qui rapporte bien !
Mais ça, ça ne choque plus personne ! On préfère accuser les plus faibles, ceux qui subissent, plutôt que les tireurs de ficelle, ceux là qui nous permettent de vivre dans « leur » monde, et d’espérer avoir après 25 ans de crédit, une retraite bien méritée et un toit qui nous appartienne vraiment ! Mais la Terre est une, elle n’appartient à personne ! A quand la naissance d’un mouvement fraternel universel, détaché de toutes influences politiques ou religieuses, juste évident pour le bien être collectif !
Alors pour conclure, avant de répandre des messages de division, de dénigrer l’autre, l’étranger, le voyageur, le différent, ouvrons nos yeux sur les vrais causes de nos malheurs et tentons de rétablir équilibre et de réagir une bonne fois pour toute.
Arrêtons d’être muets ! Découvrons, voyageons, partageons, discutons, ouvrons nos esprits ! Apprenons des autres pour mieux les connaître ! Rejetons la peur primaire ! Utilisons nos cœurs et nos cerveaux !
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
Albert Einstein
Boisson
Dans l’espoir de faire tomber les barrières
De son existence grossière
Et qui sait peut-être
Trouver la paix de son âme au fond d’un verre
Perché sur le tabouret d’un bar
L’alcoolique notoire
Est venu ce soir réciter ses prières
A son pote le comptoir
Ce compagnon de galère
Ce zinc solide qui supporte le poids de sa misère
Alors il gueule:
« Vas-y patron serre-moi un verre,
Ma vie est bien plus amère que ç’ picon bière,
Mets-moi la tête à l’envers,
Comme un coup de pied au derrière »
Le patron s’exécute à lui servir à boire
Mais un verre ne suffit pas, ne suffit plus
Il ne sait plus vraiment ce qu’il a vécu
Il a finit par oublier sa vie, son histoire
Ne sait plus qui il est, ni ou il va
Il raconte ses souvenirs à qui passe par là
Sont-ils vrais, imaginaires, peu importe
Des rires et des grands gestes accompagnent ses récits d’ivresse
Comme des signes de détresse
Mais sa forte odeur de poivrot et son florilège de gros mots
Font définitivement fuir tous les badots
Ses veines tentatives de retrouver le fil de sa vie tombent à l’eau
Pour sur le prochain ricard lui rafraîchira la mémoire
Ou si ce n’est pas le ricard
Un merlot,
Une cuvée de choix
Ou ce bourbon
Bon marché
Qui lui tord les boyaux
Voilà des amis sur qui il peut compté
Toujours là, prêts à l’écouter
A le comprendre, à l’enivrer
Tout ce qu’il sait
C’est que grâce à eux
Il passera encore une nuit tranquille
Encore une nuit
Ou il n’aura pas à penser à lui

Celui qui ne croit plus est déjà mort !
Croire !
Croire aux fables, aux mythes, aux légendes, aux rêves…
Croire, croire, croire !
Croire que c’est possible, croire en l’impossible,
Croire en la Vie, en l’Amour, en l’Amitié,
Croire en la gentillesse, au respect, à la bonté,
Croire, croire, croire !
Croire en soi, en l’autre, en l’avenir,
Croire au destin, aux coïncidences, au hasard,
Croire que ça peut changer,
Croire est le meilleur remède pour garder espoir !
Pour rester en vie, pour se sentir vivant,
Pour ne pas se perdre dans le labyrinthe des tourments,
Croire, croire, croire
Pour sourire
Croire et puis agir!
Caractère
Version bis et revue de « Histoire d’X: Rupture »
Si y a bien une chose de sûr dans la vie, c’est qu’on est toujours l’ex de quelqu’un !
Et pas plus tard que maintenant j’prends la décision de me séparer de ce vaurien.
Parce que plus j’y pense et plus j’me rends à l’évidence, on a atteint les limites lui et moi… Faut qu’on crève l’abcès tant que le divorce peut encore se faire à l’amiable, avant qu’on ne se déchire, avant qu’il ne soit trop tard !
Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! J’vais m’libérer !
Allez chiche, vas-y ma cocotte, prend ton courage à deux mains !
Je sais que tu peux l’faire, il est temps de mettre un point final à cette histoire qui ne vaut rien !
Faut dire que j’le supporte plus ce foutu caractère.
C’est pas tant ses mimiques et ses petits travers…, mais ce fichu caractère, c’est clair j’vais m’le faire.
Maudit caractère ! Bienvenue dans mon calvaire, il me fait vivre l’enfer
Véritable champion de la procrastination, il repousse tellement l’action au lendemain, voir au sur-sur lendemain, ben qu’au final y s’passe rien… Wallouh, nada, que dalle !
Et puis les « j’le fais, j’le fais pas », « j’y vais, j’y vais pas », les « j’sais pas »… ben oui parce qu’en plus il est indécis le bougre !
Facile de se cacher derrière l’indécision pour ne pas avoir à prendre de décisions.
Et ce manque de confiance en lui… non mais n’importe quoi, faut arrêter!
Toujours entrain d’analyser les réactions des autres, de scruter leurs avis, de chercher dans leurs regards des réponses introuvables.
Et ce manque d’estime de soi dégoulinant de mélancolie… Parlons-en… Tragédie de la vie…
Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! J’vais m’libérer
Satané caractère ! J’peux plus le blairer ! Il lui manque cruellement de courage, de volonté. Motivé à tout, ça oui, mais par dessus tout, prêt à rien !
Surtout ne pas prendre de risques ! Et puis quoi encore !
C’est qu’il faudrait pas le brusquer ce pauvre petit… Calimero introverti !
Non, ne rien tenter c’est mieux, ça évite l’échec, la frustration ! Pas de danger ! Pourquoi s’aventurer vers l’inconnu alors que vivre dans sa bulle c’est garanti sans naufrage !
Manquerait plus qu’il se noie tiens ! Mais préfère pas se mouiller cet empoté, cet handicapé des relations, des situations, des discussions…
Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! J’vais m’libérer
Insipide caractère, j’peux plus l’encadré! … ce renfermé, ce lâche… Oui, c’est un lâche, voilà c’qu’il est !
J’le vois bien des fois, quand il a envie de s’exprimer, se taire et baisser les yeux, au cas où on pourrait lui demander son opinion… alors plutôt que vivre ridicule, il préfère mourir muet.
J’sais pas ce qui me retiens des fois de lui mettre mon poing dans la gueule, histoire de l’bousculer un peu, de l’arracher de sa mélasse pseudo dramatique, ce trouillard, cet immonde froussard, invivable, imbuvable… .
Ce peureux craintif dégonflé, victime de lui-même, ce misérable clown triste, parasite de l’espèce humaine, m’a lessivé, m’a pompé mon énergie vitale, ma personnalité.
Sa voix, silencieuse, sa raison, prisonnière de ses œillères, incapable de se battre, de se relever, d’avancer.
Je le méprise ce coincé, cet ignoble traître. Oui, un traître, il n’existe pas meilleur mot pour le décrire ! Mais maintenant c’est fini, terminé, basta ! J’vais lui dire tchao à ce pantin !
Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! j’vais me libérer
J’vais changer !
Alors en ce jour solennel, je suis au regret de t’annoncer cher moi, cher caractère, que je prends la décision non négociable de te quitter !
Oui, je rompt, je demande le divorce !
Terminé de me martyriser !
Terminé de m’éviter !
Je décide aujourd’hui de faire la paix. Je stoppe les batailles, les luttes, les conflits intérieurs, je m’arrache de ces sables mouvants dans lesquels je m’étais engluée, réfugiée.
Ça prendra peut-être un peu de temps, mais mon choix est fait.
L’avenir, mon avenir, m’appartient à partir de maintenant au présent hors des murs de ma propre prison.
Médi-attise-moi!
Bienvenue dans le royaume de la psychose généralisée
Faites place au grand roi de la manipulation des idées
Guidant les brebis égarées dans la tourmente des actualités
Divisant de ses propos sacrés les opinions pour mieux régner
Ô grand architecte du culte de l’info sanctifiée
Ô grand architecte des révélations à volonté
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien des faits de société
Merci Jean-Pierre, Claire et David, nouveaux apôtres journalistiques
De rabâcher sans relâche la messe cathodique de TF1 et du service public
Oracle quotidien de millions de fidèles fanatiques
Parole divine plus puissante que les textes bibliques
Dieu lui-même n’aurait espéré vénération plus authentique
Omniprésent le saint message pénètrent mon conduit auditif
Omniscient, il viole par ses images mes globes oculaires
Omnipotent, il empoigne ma conscience de sa main de fer
Le saint message se répand à coup de scandales politiques,
De catastrophes climatiques, de faits divers toxiques
Au cas par cas il décortique
Use et abuse des avis d’experts de la rhétorique
Et gare aux hérétiques qui remettent en question le grand sermon médiatique
Car les voix du Seigneur sont impénétrables mes amis
Cacophonie aux allures d’orgies rituelles
Cérémonie télévisuelle se faisant la place belle
Cadavre exquis des maux d’un monde parallèle
Amen !
Finalement ma vie n’est pas si morose
Quand je regarde tous les faits que tu m’exposes
Et j’avoue que si certains sujets me laissent sans voix
D’autres exaltent une partie de moi que je ne connaissais pas
Même si j’ai parfois l’impression que tu cherches à m’abrutir
J’ai, grâce à toi, toujours quelque chose à dire
J’ai des avis, des idées, pour faire bonne figure en société
Informé ça on l’est, plus on en sait moins on en fait !
Réalité transformée par le biais d’images détournées
Par d’habiles montages, découpages, reportages
Tu sélectionnes ce que tu partages
Et avec culot tu imposes ta vérité
Aux quidams qui boivent tes paroles d’évangile frelaté
Crise de foi
Cris sans voix
Crispe-moi
Mais dis, ne chercherais-tu pas à influencer mon libre arbitre ?
A abuser de ma naïveté en faisant le pitre
Tu généralises, banalises
Depuis combien de temps me parles-tu des guerres et des crises
Au cas où j’oublierai…
Au cas où j’pourrais m’inquiéter
Au cas il me viendrait l’idée folle de me réveiller
Et quand enfin sonne la fin de l’office
Tu me propose gentillement de me parler de la pluie et de beau temps
En attendant la prochaine liturgie factice
Cette liste d’énoncés sans fin d’événements alarmants
Informé ça on l’est
Plus on en sait moins on en fait !
- Allez vas-y paie moi ta dose
Plus on t’en dit plus tu oublis
- Allez vas-y paie moi ma dose
- Arrose-moi de tes infos jusqu’à l’overdose
Ode à l’écriture – Spring
J’aime quand tu me dessines
Quand tu me donnes vie du bout de ton stylo
Alors je t’offre mon alphabet
Bouquet de lettres prêtes à s’enlacer les unes aux autres
Formons ensemble la farandole de la phrase parfaite
Je t’offre mes consonnes, mes voyelles
Laisse libre court à ton imagination
Encense moi, rend moi belle
Caresse le papier, laisse toi aller
Entre toi et moi, tant de possibilités
Je t’offre mes syllabes
Toi qui connait par cœur mon abc
Toi le chirurgien des mots
Le magicien des verbes
Manie moi, joue avec moi
Je t’offre mes allitérations, mes assonances
Je m’offre à toi
Sans limites ni frontières
Sans interdits ni tabous
Pas farouche pour un sou
Je t’offre les litotes, métaphores et autres figures de style
Fais-moi, défais-moi, façonne-moi,
En prose, en poésie, académique, sérieuse, déjanté
Tu peux user à volonté de jeux d’esprits ou autres calembours
Être toi ou quelqu’un d’autre tour à tour
Je t’offre mon existence
Je suis la porte entre la réalité et ta conscience
Je ne vis qu’à travers toi, au plus profond de ton être
Te rends-tu compte que tu es ma raison d’être
Alors que puis-je t’offrir de plus que la liberté ?
Prend la place du Grand Architecte, laisse-moi exister !
Histoire d’X : Rupture
Les trombes d’eau avaient fini de s’écraser sur la faïence. On entendait encore quelques gouttes se faufiler discrètement dans le siphon de la douche. X essora rapidement sa chevelure, frotta ses pieds sur le tapis de bain, et attrapa de quoi se sécher tout en marmonnant:
« - Si y a bien une chose de sûr dans la vie, c’est qu’on est toujours l’ex de quelqu’un ! Et pas plus tard que maintenant j’prends la décision de me séparer de ce quelque un. Oui, ça y est, c’est décidé! Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! J’vais m’libérer ! Allez chiche, vas-y ma cocotte, prend ton courage à deux mains ! Je sais que tu peux l’faire, il est temps ! Bon ça va pas être facile, mais ça sera bénéfique, tu verras ! ».
Plantée dans sa salle de bain, serviette en éponge bon marché nouée autour de ses hanches, X se parlait à voix haute, s’agitant dans tous les sens, ouvrant tiroirs, placards, réunissant tous les accessoires dont elle avait besoin pour se préparer.
« - Faut dire que j’le supporte plus ce foutu caractère. C’est pas tant ses mimics et ses petits travers…, mais ce fichu caractère, c’est clair j’vais m’le faire. Ce champion de la procrastination, qui repousse tellement l’action au lendemain, voir au sur-sur lendemain, ben qu’au final y s’passe rien… Wallouh, nada, que dalle ! et puis les « j’le fais, j’le fais pas », « j’y vais, j’y vais pas », les « j’sais pas »… ben oui parce qu’en plus il est indécis le bougre ! Et ce manque de confiance en lui… non mais n’importe quoi, faut arrêter! Toujours entrain d’analyser les réactions des autres, de scruter leurs avis, de chercher dans leurs regards des réponses introuvables. Et ce manque d’estime en soi dégoulinant de mélancolie… Parlons-en… Tragédie de la vie… Pauvre petit Caliméro ! Plus j’y pense et plus j’me rends à l’évidence, on a atteint les limites lui et moi… Faut qu’on crève l’abcès tant que le divorce peut encore se faire à l’amiable, avant qu’on se déchire définitivement, avant qu’il ne soit trop tard !
Oui, ça y est, c’est décidé ! Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! J’vais m’libérer »
X arrêta son remue ménage un instant et se tue. Elle en profita pour enfiler ses vêtements avec une certaine nonchalance, puis se brossa les cheveux. Son regard cherchait à s’éviter, en haut à gauche, en bas à droite, mais jamais en face à face. A vrai dire croiser son reflet dans la glace, ça n’avait jamais été sa tasse de thé. D’ailleurs elle détestait les salles de bain, ces pièces humides toujours revêtues de surfaces polies offrant à l’esprit le luxe de se mirer et le loisir se lorgner. L’apparence, pensait X, cette sorte de sésame indispensable, était devenu une véritable icône de reconnaissance dans la société moderne. Cette réflexion la replongea aussitôt dans son monologue. Il était accompagné d’un enchaînement de gestes tous aussi insignifiants les uns que les autres, mais cela lui permettait de fustiger librement tout en continuant d’éviter son image.
« - Satané caractère ! J’peux plus le blairer ! Il lui manque cruellement de courage, de volonté. Motivé à tout, ça oui, mais par dessus tout, prêt à rien ! Surtout ne pas prendre de risques ! Et puis quoi encore ! C’est qu’il faudrait pas le brusquer le pauvre petit… Non, ne rien tenter c’est mieux, ça évite l’échec, la frustration ! Pas de danger ! Pourquoi s’aventurer vers l’inconnu alors que vivre dans sa bulle c’est garanti sans naufrage ! Manquerait plus qu’il se noie tiens ! Mais préfère pas se mouiller cet empoté, cet handicapé des relations, des situations, des discussions… Insipide caractère, j’peux plus l’encadré! Invivable, imbuvable…
Oui, ça y est, c’est décidé ! Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! J’vais m’libérer » se dit-elle en tapant du poing sur l’évier. Elle paraissait alors être entrée en transe. Les mots rebondissaient autour d’elle sur les murs encore ruisselant de vapeur d’eau et raisonnaient en fanfare dans sa tête.
« - Maudit caractère ! Bienvenue dans mon calvaire, il me fait vivre l’enfer… Cet introverti, ce renfermé, ce lâche… Oui, c’est un lâche, voilà c’qu’il est ! J’le vois bien des fois, quand il a envie de s’exprimer, se taire et baisser les yeux, au cas où on pourrait lui demander son opinion… alors plutôt que vivre ridicule, il préfère mourir muet. J’sais pas ce qui me retiens des fois de lui mettre mon poing dans le nez, histoire de l’bousculer un peu, de l’arracher de sa mélasse pseudo dramaturgique, ce trouillard, cet immonde froussard. J’m'en veux d’avoir tellement attendu, d’avoir pris tant de temps à réagir, laissant faire les choses sans m’y opposer. Ce peureux craintif dégonflé, victime de lui-même, ce misérable clown triste, parasite de l’espèce humaine, m’a lessivé, m’a pompé mon énergie vitale, ma personnalité. Sa voix, silencieuse, sa raison, prisonnière de ses œillères, incapable de se battre, de se relever, d’avancer. Je le méprise ce coincé, cet ignoble traître. Oui, un traître, il n’existe pas meilleur mot mieux pour le décrire ! Mais maintenant c’est fini, terminé, basta ! J’vais lui dire tchao à ce pantin !
Oui, ça y est, c’est décidé ! Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! j’vais me libérer »
X leva les yeux au ciel et fixa le plafond blanchâtre quelques secondes. Elle inspira de toute ses forces, jusqu’à ce que ses poumons lui donnèrent la sensation d’être au bord de l’implosion. Un ange passa par là lorsqu’elle reteint cette bouffée d’oxygène. Puis, relâchant, déversant, dégueulant tout ce mal qui la rongeait depuis si longtemps, elle se regarda enfin. Elle serra ses points, se toisait, s’observait.
« - Oui, ça y est, c’est décidé ! Ouai, j’vais l’faire ! J’vais rompre ! j’vais me libérer » répéta-t-elle deux trois fois, quand un léger frottement sur la porte vint la distraire.
« - X ? Tout va bien? Tu fais quoi? T’es prête ? On doit y aller, on va être en retard ! Dépêches-toi, je t’attends en bas! »
« - Oui, oui mon chéri, j’suis prête ! J’arrive tout de suite ! »
X n’avait pas quitter son regard du coin de l’œil. Elle tendit son bras droit vers la glace, mimant une poignée de main, se fit un sourire, en murmurant:
« - Oui, c’est décider, j’vais changer, j’vais m’libérer ! En ce jour solennel, je suis au regret de t’annoncer cher moi, cher caractère, que je prends la décision non négociable de te quitter ! Oui, je rompt, je demande le divorce ! Terminé de me martyriser ! Terminé de s’éviter ! Je décide aujourd’hui de faire la paix. Je stoppe les batailles, les luttes, les conflits intérieurs, je m’arrache de ces sables mouvants dans lesquels je m’étais engluée, réfugiée. Ça prendra peut-être un peu de temps, mais mon choix est fait, l’avenir, mon avenir, appartient à partir de maintenant au présent! »
Note de l’auteur :
Je dédicace ce texte à toutes les personnes ayant vécu ou vivant un enfer avec elles-mêmes, aux spasmophiles et à la formidable force de l’imagination du cerveau humain, aux timides, aux introvertis qui boivent, aux extravertis qui se taisent, à tous ceux qui sont trop dur avec eux-mêmes, à ceux qui n’ont pas confiance, aux clowns tristes et tous ceux qui s’y reconnaîtront.
Si la vie, si…
Si la vie, si…
Si la vie était un rêve, je souhaiterais dormir pour l’éternité…
Vivre ce songe et ne jamais me réveiller
Si la vie, si…
Si la vie était parfaite, je m’arrangerais pour la compliquer un peu
Lui donner du piment pour en prendre plein la vue, plein les yeux
Si la vie, si…
Si la vie était une danse, je valserais avec le soleil pour cavalier
Filante comme une étoile sur la pointe des pieds
Si la vie, si…
Si la vie était un homme, elle serait mon âme sœur
Mon amour de toujours, mon prince, mon Roméo, celui qui vous ravit le cœur
Si la vie, si…
Si la vie était une femme, elle serait d’une exquise beauté, sans nul pareil
Femme, mère, fille, soeur, reine des merveilles
Si la vie, si…
Si la vie était un fruit, je croquerais dedans à pleines dents
Prête à risquer l’overdose à chaque instant, et défier Dieu en chipant la pomme d’Adam
Si la vie, si…
Si la vie était une odeur, je m’enivrerais de ses séduisantes fragrances, de ces onguents les plus délicats
Me délectant de ce feu d’artifices olfactif au parfum velouté de nirvana
Si la vie, si…
Si la vie était un voyage,baluchon à l’épaule, je partirais sans me retourner
Avide d’aventures, de rencontres et de souvenirs singuliers
Si la vie, si…
Si la vie était une caresse, je me ferais câline, douce et docile
Frissonnante, hypnotisée par les tourbillons dessinés de ses mains habiles
Si la vie, si…
Si la vie était un regard, j’y plongerais mon âme avec délice sans même réfléchir
Sans la peur de m’y noyer, sans fausse pudeur, juste pour le plaisir
Si la vie, si…
Si la vie était un paysage, modelée selon les pulsions de mère nature, avec violence et passion
Je m’inclinerais devant tant d’immensité, devant ce visage qui traverse les époques et les saisons
Si la vie, si…
Si la vie est une bataille de tous les jours, avec l’humour comme arme et l’amour en guise de bouclier
Combats après combats, je sais maintenant qu’il ne faut jamais, jamais abandonner
Si la vie, si…
Si la vie est la vie, poésie insolite qui se griffonne sur la spirale d’ADN comme des idées sur du papier,
Magique, pleines de mystérieux secrets cachés au fond de nos yeux, je prendrais soin de ne pas la laisser filer.
Ivresse
Il est tard. Le crépuscule ne résiste pas longtemps à l’intensité de l’ambiance lunaire qui s’impose sur l’horizon. Peu à peu, la rumeur de la ville et les passants se confondent, pendant que la nuit, berçant l’air ambiant, prend dans ses bras les noctambules qui passent par là.
Juste au-dessous des premières étoiles qui apparaissent, de la vois lactée qui trace timidement par dessus nos têtes le chemin des espoirs encore permis de nos futures destinées, doucement le bal des ombres se met en place.
Le brouhaha de la journées s’efface pour laisser place au tintement des verres qui s’entrechoquent, aux rires qui éclatent, aux discussions intimes ou imprévues qui rythment délicatement cet instant parfait, ce moment délectable.
Entraînée par cette mélodie improvisée, véritable symphonie de tous les paramètres ambiants, si complexe et si simple à la fois, la réalité a soudain un goût de paradis imaginaire, artificiel.
Plus rien n’a d’importance. Tout est si parfait, même le temps ne compte plus, et puis le temps c’est maintenant, au présent. Impossible de le saisir, ce lapin blanc toujours à l’heure, au tournant.
La soirée continue son ascension, sans faux semblants, sans chichis, sans tralala. L’alchimie invisible pénètrent sans bruits le moindre centimètre carré de notre peau, les moindre recoins de notre esprit. Ivresse, orgies des sens, euphorie imprévisible.
Se sentir vivant, ici ou ailleurs, partager cette joie universelle sans mots, mais pas sans cœur et arrêter de condamner notre âme d’enfant qui ne demande qu’à sentir, goûter, toucher, voir, entendre, … vivre.
L’obscurité bienfaisante ne sera qu’éphémère, emportant avec elle cette perfection insaisissable, similaire et différente à chaque apparition. L’aurore se rapproche, avec elle un nouvel univers, qui nous rappelle que chaque seconde qui passe suffit à transformer nos vies sur terre.
Le Mur des cons…
…Ou quand les cons murmurent trop fort
« Toute ressemblance avec des personnages qui auraient existé ou des événements qui se seraient produits ne peut être attribuée qu’à l’intrusion intempestive d’un univers parallèle. »
Jacqueline Harpman (La Dormition des amants)
- « Sacrilège ! Calomnie !
Oui Madame! Oui, je suis choquée!
Non mais vous imaginez? Quelle insolence, quelle effronterie…
Le mur des cons !
Encore un coup tordu de ces gauchos! Partout, ils sont partout vous dis-je!
Le mariage pour tous, et maintenant le murs des cons!
Blasphème ! Infamie !
Je suis choquée vous dis-je! C-h-o-q-u-é-e !
Bien sur qui’il faut saisir la justice contre ces personnes déséquilibrées!
Et mon image dans tout ça? Hein, vous y avez pensé à mon image?
Notre image?
Ma famille politique est sous le choc!
La République est sous le choc!
Terrible, cette chose est terrible!
Et quand je pense aux français…
Pauvres français !
A ce méprisable spectacle qu’ils supportent…
Oui Madame ! Car jours après jours tous ces scandales…
Trop c’est trop!
Outrage ! Offense!
Je demande la dissolution de ce syndicat!
C’est un crime, un mur de la honte!
Une véritable liste noire!
Le mur des cons !
Arrêtons de défendre l’indéfendable!
Que vont penser les gens de la justice?
Au delà des vexations personnelles, je suis en colère,
Très en colère! Oui je suis c-o-l-è-r-e!
Ce sont des pratiques totalitaires!
Je suis choquée, vraiment, choquée!
Le murs des cons!
Diffamation ! Provocation !
Le murs des cons !
Oui Madame c’est grave! Très grave!
Le Mur des cons!
Et pourquoi tous ces gens de droite? Pourquoi tant de haine?
Nous, si respectueux de notre belle langue française
Nous qui soutenons cet homme aux propos irréprochables
Oui, nous, nous nous étions engagés pour une République irréprochable!
Balkany, Sarko, Guaino?
Karcher, racaille, pauv’con?
Non mais arrêtez, là ce n’est pas pareil !
Voilà des hommes qui savent utiliser les figures de style et autres calembours,
Qui se permettent à demi-mots
Le Murs des cons !
Inacceptable ! Intolérable !
Il faut enquêter, créer une commission, dénoncer, dissoudre, punir !
Le Mur des cons !
Oui Madame ! Je suis indignée !
Indignée et choquée !
Un humour potache? Non mais vous rigolez?
C’est un véritable déshonneur !
Le Mur des cons!
Consternant !
Oui Madame !
Et moi j’vous le dis!
On ne nous traite pas de cons impunément!
Préparez-vous à nous entendre fustiger
Dégainer, traquer, dans vos radios, dans vos télés
Sans dérapages, évidemment!
Oui Madame, loin de moi,
Loin de nous la langue de bois »
Pour les non initiés : Syndicat de la magistrature : le « mur des cons » suscite l’indignation
Note de l’auteur :
A défaut de se défendre de ne pas être des cons, pour sûr maintenant on sait qu’ils sont cons-tipés!
Sexe à pile
Sexe à poil ou sexe à pile
Duracel ou alcaline
Meilleur ami de tes copines
… les plus coquines
Pour campagnardes ou citadines
BCBG, bobo branchées, mères au foyer
Frigides, friponnes, filles faciles
Sexe à poil ou sexe à pile
Objectif : viser droit dans le mille
Booster ton sex-appeal
Loger dans ton sacs
Lover dans ton sexe
Plastic, silicone, latex
Classique, de luxe, original
Discret, insolent, bestial
Plutôt canard kawai
Verge tonique aïe aïe aïe
Plaisir solo ou partagé
Plongé dans ton intimité
Avec tes désirs les plus secrets
Direction le septième ciel
Tu peux compter sur moi ma belle
Je suis le lapin de ta vie
Le pingouin de tes envies
Le dauphin qui te ramène à la vie
De jour ou de nuit
Sous ta douche, dans ton pieux, dans ton bain
Beau comme un dieu ou qui ne ressemble à rien
Avec moi la petite mort arrive à point
Sexe à poil ou sexe à pile
Pour t’épanouir façon subtile
Pénétration, bouquet d’ivresse
Laisse toi aller tout en finesse
En réunion tupperware j’fais un malheur
Heureuses sont celles qui n’ont pas peur
De ressentir ma chaleur
« Allez viens cherchez bonheur »!
Enfer insomniaque
C’était quoi ce bruit ? Trop tard, Morphée a pris la fuite
Sensation de torpeur, douleur chronique qui s’invite
Mes paupières ne supportent plus cette nuit parasite
Mes yeux hagards, grands ouverts s’agitent
Mes méninges au bord de l’implosion palpitent
Le temps se faufile, vite, trop vite
Concentre-toi, respire, détends-toi
Dans mon cinémascope, y a mes idées qui galopent, qui galopent
Concentre-toi, respire, détends-toi
Non pas elle, pas elle, pas cette… et merde, j’crois que je fais une insomnie
En tête à tête avec ma tête de lit
Je compte les minutes et les moutons me défient
Sans en avoir vraiment envie je refais le film de ma vie
Les images défilent à une vitesse infinie
Présent, passé, futur, je perd le fil du récit
Ces filaments de souvenirs me mettent au défi
Tout à coup j’ai peur, j’ai l’impression que la folie m’envahit
Concentre-toi, respire, détends-toi
Dans mon cinémascope, y a mes idées qui galopent, qui galopent
Concentre-toi, respire, détends-toi
Insomnie, insomnie, assomme-moi et puis au lit
Impossible d’arrêter la machine infernale
C’est l’enfer insomniaque qui m’attaque le bocal
Tant bien que mal j’essaye de garder le moral
Je me concentre sur des idées banales, un peu bancales
Mais le torrent de mes pensées déferlent dans mon encéphale
Tsunami, séisme, tempête, je vis un véritable attentat cérébral
Étrange atmosphère , visages éphémères, paroles en rafale
Répétitions de représentations aux répercussions collatérales
Impossible de lutter contre cet adversaire subliminal, fatal
Concentre-toi, respire, détends-toi
Dans mon cinémascope, y a mes idées qui galopent, qui galopent
Concentre-toi, respire, détends-toi
Insomnie, insomnie, assomme-moi et puis au lit
Ni tout a fait réveillé, ni tout a fait endormie, figée, bloquée
Soumise aux caprices de ce monstre sans merci, acharné, sans pitié
Qui transforme n’importe quel être humain en véritable zombie, exténué, épuisé
Bref, le temps se dilate, l’insomnie se délecte, mon corps se délabre, je désespère
Ma conscience a perdu les pédales sans que je ne puisse rien y faire
Les heures me paraissent être des secondes sans fin, une éternité
L’appel du sommeil se transforme en obsession lorsque le jour pointe le bout de son nez
J’emporte avec moi les valises de cette nuit blanche, transparente, effacée
Mon corps et mon esprit affaiblis se raccrochent à des mots pour se rassurer
Sieste, abandon, sommeil, parenthèse, virevoltent au-dessus de mes premiers cafés.
Insomnie, insomnie, accroche-toi la journée n’est pas finie…
L’argent au pouvoir!
Je suis l’argent, je suis le pouvoir,
Je vous aveugle, vous êtes mes esclaves,
Je vous maltraite,
Vous me flattez, m’honorez, me vénérez,
Je n’ai pas d’odeur, pourtant j’enivre vos sens à vous en rendre fou,
De vous, je fais ce que je veux,
De moi on fait ce qu’on peut
Sans moi vous n’êtes rien, sans vous je ne serais pas,
Je suis l’enfer des uns, le paradis des autres,
L’antidote et le poison,
Je vous donne de l’espoir,
Ou au contraire vous plonge dans l’angoisse la plus noire,
J’ouvre des portes pour certains,
En ferme pour d’autres,
Je suis de loin votre plus proche ami,
Ou votre meilleur ennemi !
De moi dépend votre vie,
Vous pouvez me dire merci,
Ou me maudire à vie!
Amour sauvage
L’amour est un cheval sauvage,
Libre, fougueux, indomptable,
Il galope, il se cabre,
L’amour est un cheval sauvage,
Qu’on ne peut mettre en cage!
Il se laisse parfois approcher,
Toujours prêt à s’échapper,
Il se laisse parfois caresser,
Toujours prêt à se dérober,
Il se laisse parfois apprivoiser,
Toujours prêt à détaller,
*****
Croyant qu’on peut le dresser,
Que la chevauché peut commencer,
Nous entraînant dans sa course folle, endiablée,
Jamais à l’abri de tomber,
Toujours inciter à recommencer,
On s’accroche à sa crinière,
Sans bien savoir comment faire,
On l’aime pour sa liberté,
Pourtant on cherche toujours à la brider,
Alors il nous fais valser durant la cavalcade,
Par de bien belles ruades,
On se retrouve à terre,
Nu comme un vers,
Mais bien décider à remonter,
Après tout pourquoi ne pas essayer,
La chute n’est pas la fin
Il y a toujours des lendemains
Au hasard du destin!