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Je suis mon pire ennemi
Y a ces moments dans la vie où on foutrait tout en l’air,
Ou on s’foutrait bien en l’air,
Pour sûr Dark Vador est dans le coup, il a du venir dans la nuit nous susurrer des mots doux,
Ces phrases dans nos têtes, qui raisonnent et se répètent,
Qui nous rendent fous, nous mettent à bout,
Attaques de vieux démons en furie, prêts à tout pour détruire nos vies
Et on s’enfuit, Et on s’enfuit
Engager une lutte avec soi-même, voilà un défi extrême,
Adversaire à la hauteur de nos ambitions, le combat risque d’être long,
Frustrations par ici, souffrances par là,
Au bord du précipice de nos âmes, Prêts à rendre les armes,
Le couteau sous la gorge, l’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes,
Juge, bourreau et victime en même temps, reste plus qu’à serrer les dents,
Que ces voix qui raisonnent se taisent enfin,
Et on se tait, et on se tait,
On signe l’armistice souvent en faveur de nos vices
On y laisse quelques plumes, mais c’est pour mieux viser la lune,
La succession des essais pour au moins essayer de toucher les étoiles,
Et peut-être enfin trouver la paix là où l’on si attend le moins,
A l’intérieur de celui avec qui l’on ne fait qu’un…
Y a ces moments dans la vie, ou on se sent bon à rien,
Nul, inutile, merdique, médiocre,
Loque humaine, parasite, intrus,
On mélange réalité, rêve, envies et souhaits,
A quoi ça sert d’être là, qu’est que je fou ici ?
Y a t-il une explication à tout ça ?
Nous aurait-on menti ?
Trouver un job, fonder une famille, c’est comme ça qu’on s’épanouit ?
C’est quoi être normal ? Pourquoi les autres me regardent ? Et moi, j’en fais quoi de ma vie ?
Ma vie décalée, parce que je me suis décollée des cases stéréotypées,
M’échappant pas à pas de la réalité, m’embrigadant vers la marginalité
C’est quoi tout ça ? Quelqu’un aurait-il le mode d’emploi ?
Le réalisateur de ce film est sûrement fou allier,
Il écrit l’histoire au hasard, sans nous donner d’explications,
Il nous a rendu accro à ce foutu scénario
Franchement y a de quoi finir taré, de perdre la raison ou d’finir en prison,
Mais même avec tout ça, on n’est pas pressé de voir la fin de ce tourbillon
Car perdus quelque part dans l’espace temps,…
Y a aussi ces moments dans la vie, ceux qu’on aimerait qu’ils soient infinis
Ceux qui nous font remarquer à quel point la vie peut être belle aussi,
Ces moments là sont souvent courts, rares et précieux, Parce que Le bonheur c’est comme le feu,
Ça brule, ça réchauffe, ça refroidit et ça s’éteint,
Le bout du tunnel est atteint, on se sent bien, Nos problèmes sont maintenant loin,
Mais pour combien de temps ? Un jour ? Un mois ? Un an ?
C’est ça alors vivre le jour présent ?
A ce prix là, la vie vaut de l’or et il a qu’à bien se tenir Dark Vador,
La prochaine fois qu’il attaque, il se prendra une claque
Le combat se poursuivra à armes égales, faut lutter pour atteindre son idéal,
Cette fois pas question de partir en cavale, de se débiner, de s’échapper,
Prendre son courage à deux mains, affronter la vie au quotidien,
Même si ça parfois ça peut faire mal, ne pas oublier que c’est vital
Que tout ça est bien réel, et que d’ici l’heure du game over,
Quand la folie, la déprime et la mélancolie prennent d’assaut nos gardes fous
Il reste toujours notre cœur pour faire exploser nos verrous
3 Commentaires pour “Je suis mon pire ennemi”
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Putain que ça fait du bien!!!!!
24 juin, 2011 à 18:14Très beau texte.
23 avril, 2015 à 19:04Moi qui suis mon pire ennemi, je trouve ça très bien écrit.
Un peu long certes, mais tellement parlant.
Bravo.
Merci Fred pour ton commentaire!
17 mai, 2015 à 12:21Ça fait plaisir d’entendre ces compliments !