Si la vie, si…
Si la vie, si…
Si la vie était un rêve, je souhaiterais dormir pour l’éternité…
Vivre ce songe et ne jamais me réveiller
Si la vie, si…
Si la vie était parfaite, je m’arrangerais pour la compliquer un peu
Lui donner du piment pour en prendre plein la vue, plein les yeux
Si la vie, si…
Si la vie était une danse, je valserais avec le soleil pour cavalier
Filante comme une étoile sur la pointe des pieds
Si la vie, si…
Si la vie était un homme, elle serait mon âme sœur
Mon amour de toujours, mon prince, mon Roméo, celui qui vous ravit le cœur
Si la vie, si…
Si la vie était une femme, elle serait d’une exquise beauté, sans nul pareil
Femme, mère, fille, soeur, reine des merveilles
Si la vie, si…
Si la vie était un fruit, je croquerais dedans à pleines dents
Prête à risquer l’overdose à chaque instant, et défier Dieu en chipant la pomme d’Adam
Si la vie, si…
Si la vie était une odeur, je m’enivrerais de ses séduisantes fragrances, de ces onguents les plus délicats
Me délectant de ce feu d’artifices olfactif au parfum velouté de nirvana
Si la vie, si…
Si la vie était un voyage,baluchon à l’épaule, je partirais sans me retourner
Avide d’aventures, de rencontres et de souvenirs singuliers
Si la vie, si…
Si la vie était une caresse, je me ferais câline, douce et docile
Frissonnante, hypnotisée par les tourbillons dessinés de ses mains habiles
Si la vie, si…
Si la vie était un regard, j’y plongerais mon âme avec délice sans même réfléchir
Sans la peur de m’y noyer, sans fausse pudeur, juste pour le plaisir
Si la vie, si…
Si la vie était un paysage, modelée selon les pulsions de mère nature, avec violence et passion
Je m’inclinerais devant tant d’immensité, devant ce visage qui traverse les époques et les saisons
Si la vie, si…
Si la vie est une bataille de tous les jours, avec l’humour comme arme et l’amour en guise de bouclier
Combats après combats, je sais maintenant qu’il ne faut jamais, jamais abandonner
Si la vie, si…
Si la vie est la vie, poésie insolite qui se griffonne sur la spirale d’ADN comme des idées sur du papier,
Magique, pleines de mystérieux secrets cachés au fond de nos yeux, je prendrais soin de ne pas la laisser filer.
Ivresse
Il est tard. Le crépuscule ne résiste pas longtemps à l’intensité de l’ambiance lunaire qui s’impose sur l’horizon. Peu à peu, la rumeur de la ville et les passants se confondent, pendant que la nuit, berçant l’air ambiant, prend dans ses bras les noctambules qui passent par là.
Juste au-dessous des premières étoiles qui apparaissent, de la vois lactée qui trace timidement par dessus nos têtes le chemin des espoirs encore permis de nos futures destinées, doucement le bal des ombres se met en place.
Le brouhaha de la journées s’efface pour laisser place au tintement des verres qui s’entrechoquent, aux rires qui éclatent, aux discussions intimes ou imprévues qui rythment délicatement cet instant parfait, ce moment délectable.
Entraînée par cette mélodie improvisée, véritable symphonie de tous les paramètres ambiants, si complexe et si simple à la fois, la réalité a soudain un goût de paradis imaginaire, artificiel.
Plus rien n’a d’importance. Tout est si parfait, même le temps ne compte plus, et puis le temps c’est maintenant, au présent. Impossible de le saisir, ce lapin blanc toujours à l’heure, au tournant.
La soirée continue son ascension, sans faux semblants, sans chichis, sans tralala. L’alchimie invisible pénètrent sans bruits le moindre centimètre carré de notre peau, les moindre recoins de notre esprit. Ivresse, orgies des sens, euphorie imprévisible.
Se sentir vivant, ici ou ailleurs, partager cette joie universelle sans mots, mais pas sans cœur et arrêter de condamner notre âme d’enfant qui ne demande qu’à sentir, goûter, toucher, voir, entendre, … vivre.
L’obscurité bienfaisante ne sera qu’éphémère, emportant avec elle cette perfection insaisissable, similaire et différente à chaque apparition. L’aurore se rapproche, avec elle un nouvel univers, qui nous rappelle que chaque seconde qui passe suffit à transformer nos vies sur terre.
Choix toi-même!
Les moments où l’on doit faire des choix sont sans doute les plus incertains,
Car bons ou mauvais on ne sait jamais où ils vont nous mener
Hasard ou destin, entre raison et instinct,
Les choix cornéliens font face à notre volonté
Ecouter son intuition, son coeur ou son esprit
Faire la part des choses entre rêve et réalité,
Sans cesse tirailler, torturer, les choix restent maîtres de nos vies,
Le comble dans tout cela, croire les contrôlés
Animal Humain qui possède la faculté de penser
La voilà la belle ironie du sort,
Ces dilemme qui mettent en exergue nos destinées
Chamboulent nos certitudes à travers et à tort
Seuls le temps et les années, les aventures et les épreuves passées,
Toutes ces décisions auront pris leur sens
Sans remords ni regrets,
Nous laissant peut-être une Chance de faire le choix d’une belle existence
Respirer, fermer les yeux, s’écouter,
Même si parfois l’on se croit fou
Sont les seuls ingrédients qui peuvent nous guider
… Choix toi-même jusqu’au bout !